Ecueil A Fleur D Eau

 récif nom masculin (espagnol arrecife, de l'arabe al-raşīf, digue)

  1. Ecueil a fleur d'eau paris

Ecueil A Fleur D'eau Paris

Poincaré, La Mécan. nouv., 1909, p. 16. 5. Et c'est un rêve qui le met en garde contre le danger de desséchement intellectuel, qui était bien l'un des écueils de sa vie morale;... Béguin, L'Âme romantique et le rêve, 1939, p. 18. Écueil effrayant, glissant, inévitable, infranchissable, insurmontable, perfide, terrible, secret; triste écueil. Prononc. et Orth. : [ekœj]. Buben 1935 § 65 signale que dans qq. provinces on prononce -cueil, -gueil par [-kεj], [-gεj] au lieu de [-kœj], [-gœj] qui est seul correct, p. avec les mots dans lesquels -cu-, -gu- sert simplement à conserver le son de la gutturale (querrir, guerre). Cette rem. vaut également pour cueillir, accueil, cercueil ( cf. ces mots) et pour orgueil. Enq. /ekøj/. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1538 escueil ( Est., s. v. scopulosus); 1604 au fig. écueil ( Montchrestien, La Carthaginoise ds Tragédies, éd. Petit de Julleville, p. 146 ds IGLF). Empr. à l'a. Ecueil a fleur d'eau. prov. escueyll, attesté début xiv e s. au sens propre et au sens fig. ( R. Feraut, Vie de St Honorat ds Rayn. )

— Nature apprend au doigt à l'oeil, à se tirer de cest escueil ( Traité d'alch. 390) ÉTYMOLOGIE Provenç. escuelh, escueyll; anc. catal. escoll; espagn. escollo; portug. escolho; ital. scoglio; du latin scopulus. Il y a dans l'ancien français un autre escueil, qui signifie action de rassembler, accueil, élan, et qui vient d'ex-colligere.