Les Mouettes De Nicolas De Stael Still Life

J'ai trouvé, comme Douglas Cooper, son ami et collectionneur, moins fortes la plupart de ses peintures d'extérieur, Les Mouettes ou Ciel et Mer, où les formes se diluent, se déstructurent, alors que Les Mâts, (ci-dessus) motif simple et rythmique, est une des toiles les plus vibrantes de l'exposition. Mais ce sont ses natures mortes qui restent mon souvenir le plus vivace de l'exposition. Tantôt ( Nature morte au fond bleu, ci-contre) le fonds est tourmenté, la peinture a été étalée au couteau comme dans une lutte violente avec la toile, les objets flottent en suspension. La Nature morte, fond rouge est, elle, peinte en aplats lisses, apaisés, avec la même frontalité des objets, ustensiles de cuisine ordinaires à l'assisse incertaine. Toujours l'espace est divisé, construit, mis en place; la composition tend vers l'abstraction. La Cathédrale n'est ainsi qu'un assemblage de rectangles lumineux d'où s'élance un clocher perçant la nuit. Tout le monde vous parlera bien sûr de son dernier tableau inachevé, le gigantesque Concert, devant lequel, terrassé, impuissant, épuisé, il a renoncé à continuer à peindre, à continuer à vivre.

Les Mouettes De Nicolas De Stael Espace

3 octobre 2013 4 03 / 10 / octobre / 2013 08:21 image trouvée chez "la mémoire des jours" je ne vais pas vous raconter ma vie en détail mais un peu quand me^me. J'étais dans une salle d'attente et juste sur le mur face à moi la reproduction de ce tableau.... Mon coeur en a été un peu troublé car fut un temps, il y a belle lurette, moi aussi j'avais une reproduction d e c e tableau dans ma chambre. Ce que j'en pense maintenant? trop d e bleu tue le bleu, à l'époque c'était la couleur que je préférais, c e n'est plus le cas. Pourtant avec ces teintes si travaillées on est immédiatement plongé dans un univers d'embruns et de vent, d'odeurs, la mer et le ciel sont là, charnels. Les mouettes? si j'y regarde de plus près je les trouve grosses, grasses, laides, elles sont presque "trop musclées", comme des boxeurs prêts à l' je ne les aime pas, mais "en vrai " je ne les aime pas non plus et pourtant c'est exactement ce qu'elles sont en vérité, de féroces prédatrices... Même mon clavier ne s'y est pas trompé, le G ne fonctionne pas très bien, de GROSSES elles sont devenues ROSSES et rosses on les sent dans ce tableau....

L'année de son suicide, en 1955, le peintre dont vous trouverez la biographie sur Wikipedia a peint cette œuvre tres belle à mes yeux. On remarque dans ce tableau, outre sa grande beauté, des coups de pinceaux peu précis voire peut-être du couteau de peinture. Il y a un contraste de quantité de couleurs entre l'espace bleu foncé symbolisant le ciel et le blan gris symbolisant la mer et le sable, mais ces espaces sont équilibrés par des touches de bleu voire de noir sur les mouettes et dans les vagues. En regardant ce tableau on a une impression d'infini et de mouvement à la fois, rien n'étant statique. Les couleurs sont froides, la Terre et la mer semblent très etherees la Terre presqu absente alors que le ciel d'un bleu fort nous paraît tout proche, comme une invitation à le rejoindre comme les mouette dont c'est la direction. Ce tableau par son sujet et ses couleurs nous invitent à la rêverie, un espoir mêle de tristesse à cause de tout ce gris et ce blanc. Pourtant il est très apaisant je trouve.