Stabat Mater Latin Chant

Une origine alternative suggère en effet une commande de 1734 d'une archiconfrérie de Naples, les Cavalieri de la Vergine dei Dolori (Chevaliers de la Vierge des Douleurs), qui souhaitait remplacer le Stabat Mater vieillissant d' Alessandro Scarlatti [ 2], [ 3] dont il conserve toutefois le même effectif vocal, pour soprano et alto. Stabat mater chant. Il devait être donné à Santa Maria dei Sette Dolori, église où le duc de Maddaloni possédait une chapelle votive et où il faisait exécuter des œuvres religieuses chaque troisième dimanche de septembre. Une fois réputée, cette composition devint, à Paris, le répertoire régulier du Vendredi saint auprès du Concert spirituel, jusqu'à la disparition de cette association en 1790. Comme l'œuvre de Pergolèse a besoin de deux solistes virtuoses, parfois elle était remplacée par d'autres Stabat Mater, surtout celui de Joseph Haydn [ 4]. Musique [ modifier | modifier le code] Effectif [ modifier | modifier le code] L'œuvre est écrite pour soprano, alto, cordes et continuo.

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Elle a été à l'origine et pendant longtemps, chantée par des castrats, ou éventuellement des garçons sopranistes, l'Église interdisant le chant féminin dans les offices. Instrumentation du Stabat Mater de Pergolèse Cordes premiers violons, seconds violons, altos, basse continue. Album Chant Stabat Mater, Various Composers by The Cistercian Monks of Stift Heiligenkreuz | Qobuz : téléchargez et streamez en haute qualité. Voix 1 soprano, 1 alto. Structure de l'œuvre [ modifier | modifier le code] L'œuvre est construite comme une cantate italienne du XVIII e siècle, avec arias et duos. Pergolèse reprend l'intégralité du texte de la prose médiévale (20 tercets) mais les regroupe parfois dans la même pièce (13 pièces).

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Le compositeur a dépassé sa propre souffrance pour donner une œuvre empreinte d'émotion confiée plus aux voix qu'à l'orchestre, mais jaillissante et spontanée même dans l'affliction atteignant ainsi une grandeur universelle [ 4]. Création et premières [ modifier | modifier le code] La création de la version avec orchestre eut lieu le 23 décembre 1880 à Prague sous la direction d' Adolf Čech, avec comme solistes, Eleanora Ehrenberg, Betty Fibich, Antonín Vávra et Karel Čech. La partition est publiée en 1881 à Berlin. À cette occasion, le numéro d'opus 58 lui est donnée en place du n o 28 initial. L'audience de son œuvre devient très vite internationale, avec des exécutions dans les différentes grandes villes d'Europe et aux États-Unis. Chant stabat matériel. Dvořák est invité à Londres en 1884 pour y diriger sa partition au Royal Albert Hall, avec un effectif impressionnant (près de 800 choristes [ 5]), ce qui a contribué de manière importante à la reconnaissance du reste de son œuvre en Angleterre [ 6]. La version originale (pour piano, chœur et solistes) n'a jamais été exécutée du vivant de Dvořák.

Il doit son succès à sa lente ascension vers l'aigu, ornée de dissonances provoquées par les retards (prolongation de la note sur l'accord suivant, ce qui occasionne un frottement), et soutenue par une basse motorique soulignant l'inéluctabilité. L'effet est poignant et très efficace. Ce principe d'écriture est répété plusieurs fois par les voix, sans compter l'introduction instrumentale. Stabat mater dolorosa chant. (Emöke Barath,, Philippe Jaroussky, Orfeo 55, dir. Nathalie Stutzmann) Mais si ce premier numéro exprime bien le caractère sacré de l'œuvre, d'autres pourraient aussi bien figurer dans un opéra. Ainsi les airs « Cujus animam » ou « Quae moerebat », porteurs de grande tension dramatique dans un tempo rapide. Beaucoup plus mélancolique, le « Vidit suum dulcem » n'en est pas moins imprégné de l'influence théâtrale. La richesse harmonique de son accompagnement contribue à le rendre expressif.