La Femme Fleur Picasso

Il a été filmé à Paris et en Provence. Synopsis [ modifier | modifier le code] Récit de la vie passionnée de Pablo Picasso et Françoise Gilot ("la femme fleur") de 1944 à 1953.

  1. Femme fleur picasso
  2. La femme fleur picasso hdi
  3. La femme fleur picasso citroen
  4. La femme fleur de picasso
  5. Picasso la femme a fleur toilette tapis

Femme Fleur Picasso

Pour elle, les tableaux cubistes de Picasso démembrent le corps des femmes, les tailladant dans tous les sens avec une agressivité non dissimulée. Un peu plus tard cette même année, l'artiste et activiste Michelle Hartney a apposé un nouveau cartel sous une œuvre du maître exposée au Metropolitan Museum of Art de New York: « Chaque fois que je quitte une femme, je devrais la brûler. Détruisez la femme, vous détruirez le passé qu'elle représente. » Signé Pablo. Picasso, un amant jaloux? Quel drame ont vécu les femmes de Picasso? Pourquoi deux d'entre elles se sont suicidées? Pourquoi Dora Maar a-t-elle fini à Sainte-Anne? Selon Marina Picasso, la petite-fille de l'artiste, ce dernier « assujettissait les femmes à sa sexualité animale, il les matait, les ingérait, et les écrasait sur sa toile. Après avoir passé tant de nuits à extraire leur essence, une fois asséchées, il les jetait. » C'était un amant jaloux et possessif qui exigeait de ses muses une complète soumission, et un abandon total.

La Femme Fleur Picasso Hdi

Notamment au moment de la « passation de pouvoir » entre Olga et Marie-Thérèse. « Suivant la logique particulière de Pablo, écrivit-elle, Marie-Thérèse remplaça Olga dans le rôle de celle qu'on fuit. Dora Maar vint prendre des photos et Marie-Thérèse se trouva dans la situation d'Olga ». Il n'empêche que bien rares sont les femmes pouvant se vanter d'avoir fait l'objet de portraits aussi éblouissants que ceux réalisés par Picasso. « La femme qui pleure » (Dora Maar) ou « La femme-fleur » (Françoise Gilot) constituent des sommets ébouriffants de créativité. D'une certaine façon, il en a transposé le meilleur, laissant de côté les indiscrétions qu'autorise l'écrit. Le livre de Françoise Gilot (co-rédigé avec Carlton Lake), reste bon à lire ou à relire. Le fait de découvrir que Picasso avait son caractère, ses défauts et ses qualités, ne fait qu'établir qu'il n'était ni surhumain ni un saint. Ce qui au fond est plutôt rassurant. Cela nous permet de revivre cette période d'après-guerre avec les artistes et écrivains ayant survécu, résisté, voire les deux.

La Femme Fleur Picasso Citroen

Je lui résistais. » À sa façon, cette fille d'aquarelliste a tenté de se protéger, en ne dévoilant que très peu de détails sur sa personne. « Il s'est toujours plaint de ne pas me connaître, mais c'était à dessein de ma part, dans le cas contraire, il en aurait profité pour me détruire », avait déclaré Françoise Gilot dans le documentaire La femme qui dit non. Vivre avec le génie de la toile n'était pas de tout repos. Elle le décrit comme porteur « d'un côté dépressif, un aspect goyesque, un sens inné du drame et de la mort ».

La Femme Fleur De Picasso

Au point que Picasso lui fit un procès, comme le détailla dans un livre récent Olivier Widmaer-Picasso son petit-fils, via Maya, la fille de Marie-Thérèse Walter. C'est à cette dernière que d'une certaine façon, Françoise Gilot succéda, sans oublier Dora Maar également dans les parages au même moment. Il perdit son procès, les juges ayant estimé que Picasso n'avait pas la propriété exclusive des souvenirs en commun. Il reste que l'on peut toujours épargner ceux que l'on a aimés mais Françoise avait choisi, d'évidence, de dénoncer une part de réalité, de sa réalité. Par exemple, Françoise affirmait sous sa propre plume que Picasso l'avait poussée à avoir deux enfants (Claude et Paloma), alors qu'une femme de l'ombre -Geneviève Laporte-, prétendit dans un livre de souvenirs plus tardif que selon Picasso, c'était Françoise qui avait insisté. Quoique bien plus jeune (elle était née en 1921 contre 1881 pour Picasso), Françoise Gilot portait un regard lucide non seulement sur sa relation avec l'artiste mais aussi sur les autres.

Picasso La Femme A Fleur Toilette Tapis

Cela fait tellement longtemps que Picasso a disparu, en 1973, que l'on a du mal à se dire que l'une de ses compagnes vit toujours. Et pourtant, si Dieu lui prête vie, Françoise Gilot aura 100 ans cette année. Il faut dire que lorsqu'ils se sont rencontrés, durant l'Occupation, près de quarante ans les séparaient. Lui venait de dépasser la soixantaine et elle était dans ses vingt ans, à peine plus. Elle fit sa connaissance alors qu'il avait son camp de base rue des Grands Augustins à Paris. Dans un livre paru en 1964 « Vivre avec Picasso », elle racontait en substance qu'elle ne l'avait pas désiré mais qu'elle était en revanche fortement « décidée » à établir une relation approfondie avec l'artiste. Françoise Gilot était à tous points de vue, y compris dans la pratique de l'art, une débutante. Dans ses mémoires elle s'était appliquée à livrer la part de l'homme qu'était Picasso, c'est-à-dire pas forcément la plus valorisante, dévoilant notamment son caractère difficile et manipulateur.

Ce livre mettra Picasso dans une grande colère, qui ira jusqu'à ne plus vouloir recevoir ses enfants. Après sa séparation d'avec Picasso, Françoise Gilot épouse le peintre Luc Simon, dont elle a une fille, Aurélia. En 1970, elle se marie avec le docteur Jonas Salk, pionnier de la vaccination de la poliomyélite, qu'elle a rencontré l'année précédente par l'intermédiaire d'amis communs à La Jolla en Californie, et avec qui elle vivra jusqu'à la mort de celui-ci en 1995. Peignant douze heures par jour, elle a exposé ses œuvres à New York, en Californie et à Paris. Distinctions [ modifier | modifier le code] 1988: commandeur des Arts et des Lettres 1990: chevalier de la Légion d'honneur 1996: ordre national du Mérite 2009: officier de la Légion d'honneur Hommages [ modifier | modifier le code] La ville de Nîmes lui rend hommage en 2012, lors de sa 60 e feria, en organisant une grande exposition intitulée « Françoise Gilot sous le soleil de Nîmes et Picasso », présentée au musée du Vieux Nîmes sous la direction d' Annie Maïllis.