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Allitération en « p, t » Assonance en « an et in » La mort jusqu'ici était seulement suggérée dans les strophes précédentes par le champ lexical de l'obscurité et l'allusion aux « esprits errants » de la strophe 4. Ici elle est évoquée à travers la référence aux « longs corbillards ». Quand le ciel bas et lourd analyse du. On voit aussi que le spleen présenté jusqu'ici comme un mal qui touchait les esprits, s'attaque au poète narrateur lui-même « dans mon âme ». – Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme Sonorités en « an » Déterminant possessif 1 ère pers du sg CC de manière La lecture hachée du vers 19, en raison de sa composition (virgules, nbx mots de une ou deux syllabes) souligne la défaite du poète et la victoire du spleen. l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Contre-rejet de « l'Espoir » Mise en valeur de l'Angoisse à la césure Allégories Adjectifs qui annoncent la victoire du spleen Le poète s'avoue vaincu en inclinant la tête. C'est l'Angoisse qui agit en plantant le drapeau noir.

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Spleen LXXVI (76), Fleurs du mal, Baudelaire, 1857. LXXVI – Spleen J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. – Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité Prend les proportions de l'immortalité. Quand le ciel bas et lourd analyse dans. – Désormais tu n'es plus, ô matière vivante! Qu'un granit entouré d'une vague épouvante, Assoupi dans le fond d'un Sahara brumeux Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux, Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.

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Le deuxième quatrain poursuit la métaphore filée entre le monde et un espace carcéral: « cachot », « murs », « plafonds », « prison ». Le monde devient ainsi une prison angoissante et sans issue. Le participe présent « s'en va battant » insiste sur la durée des efforts inutiles de la chauve-souris qui tourne sans trouver d'issue. Les allitérations en p et en t (« s'en va battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris ») font entendre au lecteur les coups de la chauve-souris contre les murs, renforçant le sentiment d'enfermement. Le spleen empêche donc le poète d'atteindre un idéal. Quand le ciel bas et lourd analyse ma. L'assonance nasale en « an » (« changée en un cachot », « Espérance », « s'en va battant », « se cognant ») fait entendre les sonorités du spleen, celles d'une plainte languissante et persistante. A nouveau, la seconde strophe prolonge la métaphore et la fusion entre l'esprit et le paysage. La terre, « changée en cachot humide » (paysage extérieur) l'amène au désespoir (« l'Esperance, comme une chauve-souris… »: Paysage intérieur)....

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B. L'explosion de la crise On distingue le vocabulaire du cri avec « hurlement » (v14), « furie » (v13), « geindre » (v16), ce qui donne l'impression d'un combat contre le Spleen... L'explosion de la crise est aussi visible à travers les verbes de mouvement, ayant un sens vertical comment « sautent » (v13) et « lancent » (v14). Commentaire Spleen Baudelaire - Commentaire de texte - lyliadurand. A la différence des premières strophes qui exprimaient la monotonie, les verbes de mouvement décrivent le combat. C. La fin du combat Un rythme toujours assez rapide, pas de césure, obligation de faire les liaisons: « se metten t à geindr e opi niâtrement » (v16), « tou t à coup » (v13). Les allitérations en [t], comme au premier vers donnent des sons durs et toujours mitraillés ce qui traduit l'agitation mentale du poète, sa lutte intérieure. La diérèse de « opi niâ trement » (v16), produit un son désagréable qui est accentué par le fait que l'adverbe est allongé au point de devenir un hémistiche à lui tout seul, c'est une insistance à la fin du vers et de la strophe sur un adverbe qu signifie le mal qui s'installe durablement et sur le début de la défaite.

Le Spleen apparaît comme une force qui dissout et fait disparaître le poète. On remarque en effet que Baudelaire n'utilise pas le « je » dans les premiers quatrains. Le « je » est effacé au profit d'un paysage où toute humanité est absente. L'espace-temps semble d'ailleurs s'étirer:: « étalant ses immenses trainées », « tendre », « vaste prison », « peuple muet ». Spleen IV - Bac Français. Cet étirement crée un mouvement qui semble absorber progressivement le poète vers le néant. II – Une victoire du spleen? (quatrains 4 et 5) Les deux derniers quatrains montrent une victoire apparente du spleen sur le poète, mais la théâtralisation du spleen par Baudelaire souligne que le poète parvient à transformer le spleen en or poétique. A – La montée d'une tension dramatique Alors que le temps des trois premiers quatrains était un temps long, languissant, l' adverbe « tout à coup « au v. 13 marque une rupture nette et le début d'une tension dramatique. Le champ lexical du cri ( « furie », « affreux », « hurlement »), de la religion ( « cloches », « ciel », « esprits ») et du mouvement ( « sautant », « lancent », « errants », « sans patrie ») créent une atmosphère fantastique, proche du romantisme noir.