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Elle convient à celui qui recherche une bonne production d'œufs. La première année elle peut pondre jusqu'à 230 œufs. Le poids moyen de l'œuf est de 60 grammes et la coquille est épaisse de couleur roux foncé. La poule Coucou est issue du croisement type Coucou par le Rhode Island avec un plumage gris foncé, camail plus clair. La Prête à pondre coucou pèse en début de ponte 1, 65 kg pour arriver à 2, 6 kg à maturité. Cette poule était prisée autrefois pour une bonne pondeuse mais aussi une bonne poule au pot en fin de carrière.

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Sa forme: allongée et large, son corps charpenté repose sur deux cuisses musclées allant du crème au roux. Son plumage l'identifie entre mille, gris, bleuté (qui rappelle celui du Coucou des bois) lui confère une allure princière. Sur sa jolie tête, une simple crête, deux oreillons rouges vifs, l'iris rouge orangé. La poule Coucou est incontestablement la reine du poulailler de l'écomusée, ce n'est pas ses voisines d'enclos – oies normandes et poules Noire de Janzé – qui diront le contraire. Elle est également la star de l'événement phare de l'établissement en septembre: la foire à la basse-cour, où de nombreux éleveurs la proposent à la vente. Elle entre définitivement au panthéon du musée en 2015 dans la catégorie beaux-livres proposée par l'établissement, avec une publication dédiée: La poule coucou de Rennes: Patrimoine vivant de la Bretagne, signée François de Beaulieu au Presses Universitaires de Rennes et en vente à l'accueil de l'écomusée. Achetez une poule coucou Contactez le Club National des Éleveurs de Volailles de Races bretonnes (CNEVRB) à l'Écomusée de la Bintinais: 02 99 51 38 15 – ou envoyez nous un mail avec le formulaire ci-dessous:

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Et une fois encore le travail de passionnés va payer. L'écomusée, créé en 1987, a vocation à se pencher sur l'histoire du pays de Rennes. Jean-Luc Maillard son conservateur connaît l'histoire de cette fameuse poule massive au plumage gris, blanc et bleuté. Après bien des recherches, une piste semble se dessiner: un ancien maraîcher rennais, M. Rouesné, a pris sa retraite dans le Maine-et-Loire. Plusieurs Coucou l'auraient accompagné en terre angevine. Un soulagement, toutefois le plus dur reste à faire. L'écomusée joue alors pleinement son rôle: il fédère un réseau d'éleveurs amateurs et malgré un cahier des charges contraignant, tous jouent le jeu jusqu'aux chefs de renoms qui s'engagent pour sauver la race à travers la reconnaissance de ses qualités de bouche. Introuvable dans les années 80, la Coucou c'est plus de 30 000 têtes/an et la consolidation d'une filière locale essentielle à la sauvegarde d'une race sur le long terme. C'est une poule facilement remarquable, de grande taille.

Vers 1890 et 1891, des amateurs sélectionnent cette volaille en se basant sur les critères du type et de la couleur. Elle est reconnue par le standard officiel le 15 juin 1898. Un quart de siècle plus tard, la Malines envahit le marché bruxellois sous la dénomination de « poulet de Bruxelles ». Sa renommée dépasse alors les frontières de la Belgique.