Marcel Duchamp Paysage Fautif Et

Marcel DUCHAMP (1887-1968), Paysage fautif, 1946, liquide séminal sur satin noir tendu sur un cadre en bois, 21x17 cm, Toyama (Japon), Museum of Modern Art. Oeuvre faite avec son sperme et secrètement cachée dans une édition de la Boîte en valise, réservée et offerte à une femme aimée: la sculptrice brésilienne Maria Martins. Marcel DUCHAMP (1887-1968), Prière de toucher, 1947, sein en caoutchouc mousse (latex), collé sur velours noir sur carton, 41, 8x34, 7x7, 1 cm. Marcel DUCHAMP (1887-1968), F euille de vigne femelle, 1950, plâtre galvanisé, 8, 5x13x11, 5 cm, Londres, Tate Gallery. Deux épreuves d'artiste et dix exemplaires peints par Man Ray. Marcel DUCHAMP (1887-1968), Objet-dard, 1951, plâtre galvanisé avec incrustation d'un filet de plomb, 7, 8x19, 7x9 cm. Des répliques en bronze ont été réalisées en 1962. Marcel DUCHAMP (1887-1968), With my Tongue in my Cheek, 1959, expression anglaise équivalente à "se mordre la langue pour ne pas rire", plâtre, crayon sur papier, monté sur bois, 25x15x5, 1 cm, Paris, MNAM, autoportrait de profil et moulage en plâtre de la joue avec des points de crayon pour indiquer les poils de barbe, dessin et relief (évocation du mythe de Dibutade).

  1. Marcel duchamp paysage fautif au
  2. Marcel duchamp paysage fautif et

Marcel Duchamp Paysage Fautif Au

Il est courant de lire que Marcel Duchamp vécut avec Maria Martins, à New York, une relation passionnée qui prit fin quand celle-ci décida de demeurer avec son époux diplomate. Follement amoureux, mais éconduit par son amante, Marcel aurait alors réalisé dans le plus grand secret une oeuvre en hommage à sa « fiancée impossible »: un moulage du corps bien-aimé placé dans un décor de paradis, cuisses largement écartées, la vulve offerte au regard mais rendu intouchable, enfermé derrière le double abri d'une lourde porte de bois et d'un mur de brique. Pour la plupart des exégètes, Étant donnés…, son œuvre posthume, a été « réalisée, dans le secret, durant environ vingt années, de 1944 à 1966, pour compenser son manque affectif créé par sa séparation d'avec Maria Martins et par sa frustration amoureuse et sensuelle qui en résulta. » Marcel, l'ironiste, martyr de l'amour? La passion de Marcel pour Maria: un fake? En 2013, Alain Boton publie une enquête (1) consacrée à Marcel Duchamp – Marcel Duchamp par lui-même, ou presque – dans laquelle il «prouve» que cette histoire « est un fake.

Marcel Duchamp Paysage Fautif Et

Une étude sévère serait à mener sur l'herméneutique duchampienne: elle s'autorise souvent sans trop d'étais. Haut de page Pour citer cet article Référence électronique Marc Décimo, « Stefan Banz, Marcel Duchamp: Pharmacie », Critique d'art [En ligne], Toutes les notes de lecture en ligne, mis en ligne le 01 mai 2015, consulté le 28 mai 2022. URL: Haut de page Droits d'auteur Archives de la critique d'art Haut de page

La correspondance est joyeuse à ce moment, mais quand Duchamp réalise que l'idylle est vouée à l'échec –elle ne veut pas quitter son mari– la sculpture va devenir terrible! Elle portera le deuil de leur union. A partir de ce moment, il ne s'agit plus d'une pièce faite en commun. Étant donnés se transforme en quelque chose d'indéterminé, pris entre le viol et le meurtre, c'est très inquiétant. » Dans le même interview, Marcadé note pourtant que Duchamp semble avoir, toute sa vie, refusé de «posséder» une femme. « Le régime amoureux de Duchamp est assez libertin. Même dans ses relations longues il revendique son statut de célibataire. Il ne veut pas former de couple, ni s'établir. Il exige presque que ses compagnes le trompent. » N'est-ce pas contradictoire avec sa passion destructrice pour Maria Martins? La suite, mercredi. A LIRE: Marcel Duchamp par lui-même (ou presque), d'Alain Boton, Editions Fage, 2013. Marcel Duchamp. La vie à crédit, de Bernard Marcadé, Paris, Flammarion, coll. Grandes biographies, 2007.