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De son côté, Thierry Santa, à la tête du parti hérité de Jacques Lafleur, a confié son « immense tristesse » face à la perte d' « une mémoire vivante de l'histoire de la Calédonie ». Devenu Le Rassemblement-LR, Jean Lèques était toujours président d'honneur du parti historique de la droite non indépendantiste calédonienne. Le parti politique qui a vu naître la carrière politique de Jean Lèques, l'UC, a salué « sa contribution dans la vie politique de notre pays ». Sage femme nouvelle calédonie la. Soulignant un « grand ami de l'Australie », le consul général australien en Nouvelle-Calédonie a rappelé « son engagement contre les violences faites aux femmes » ou encore le « jumelage entre Nouméa et Gold Coast en 1992 ». « Nous nous souviendrons d'un homme généreux de son temps, toujours prêt à partager sa connaissance sans faille de l'histoire calédonienne – particulièrement de la Seconde Guerre mondiale – et sensible aux valeurs humanistes », ajoute le Consulat général d'Australie. « Jean Lèques aura marqué de son empreinte l'histoire de la Nouvelle-Calédonie » a écrit le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Patrice Faure.

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Retiré de la vie politique depuis 2014 après 28 ans à la tête de la capitale calédonienne, Jean Lèques a également été le premier président du gouvernement collégial issu de l'accord de Nouméa, de mai 1999 à mars 2001. Signataire de cet accord, qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, Jean Lèques est une figure de la vie politique calédonienne dans laquelle il s'était engagé à l'orée des années 1970. Homme de dialogue, il avait également signé les accords de Matignon, qui ont ramené la paix dans l'archipel en 1988. Sage femme nouvelle calédonie 2020. Élu pour la première fois en 1967 à l'Assemblée territoriale, il est réélu dans cette institution, rebaptisée Congrès en 1989, sans discontinuer jusqu'en 2009. Fervent catholique, ce démocrate, chrétien, avait d'abord milité à l'Union Calédonienne (UC), progressiste et multiracial, avant de rejoindre les rangs du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR de Jacques Lafleur affilié au RPR) en 1978 lorsque l'UC a pris fait et cause pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

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