Formation Doctorale - Institut Régional De Santé Publique Comlan Alfred Quenum

La pandémie a offert une occasion parfaite de transformer l'ordre de santé publique en Afrique afin de se prémunir efficacement contre les crises futures et de faire de la santé pour tous une réalité. Phd santé publique afrique la. Le nouvel ordre de santé publique est une approche plus holistique de santé publique, nécessaire pour mieux préserver la santé et la sécurité économique du continent. Le nouvel ordre repose sur quatre piliers: la nécessité d'accroître la capacité de production africaine de vaccins, de produits diagnostiques, de produits thérapeutiques et d'autres produits de santé nécessaires; la nécessité de renforcer les institutions de santé publique pour que les soins soient axés sur les personnes; la nécessité de renforcer le personnel de santé publique en situation d'urgence; et des partenariats orientés vers l'action, qui respectent les priorités de l'Afrique. "En nous réunissant pour mettre en commun notre expérience et nos ressources collectives, nous pourrons réaliser des progrès significatifs en ce qui concerne les défis de santé publique les plus urgents auxquels l'Afrique est confrontée" De manière collective, les pays africains peuvent construire des systèmes de santé plus résilients, capables de répondre à de multiples menaces sanitaires.

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Les experts Githinji Gitahi et Echezona Edozie Ezeanolue appellent à utiliser les leçons tirées de la COVID-19 pour mettre en place un nouvel ordre de santé publique en Afrique. Il y a près de deux ans, la pandémie de COVID-19 a commencé à déferler sur le monde, mettant à rude épreuve les systèmes de santé et perturbant les économies, comme on ne l'avait jamais vu à une telle échelle dans les temps modernes. Avec plus de 8, 6 millions d'infections déclarées et environ 223 470 décès enregistrés en Afrique au 1 er décembre 2021, selon les données des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), l'une des leçons essentielles que nous avons tirées de cette pandémie est la nécessité immédiate de renforcer la capacité des pays à se préparer et à répondre aux urgences sanitaires. Santé publique en Afrique : une conférence internationale en décembre - Apanews.net. Leçons tirées des récentes épidémies Les récentes épidémies de maladies telles qu' Ebola en Afrique de l'Ouest — au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone entre 2014 et 2016 — ont été un indicateur clair de la façon dont les maladies pourraient se propager à un rythme exponentiel en l'absence de systèmes de santé solides, réactifs et résilients, entraînant de graves impacts sociaux et économiques.

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Les maladies non transmissibles (MNT) constituent un réel problème de santé publique en Afrique, a déclaré à APA le responsable du pôle Afrique de l'Ouest et du Centre du programme Novartis Social Business, le Dr Parfait Touré. Interrogé en marge de la 5ème conférence internationale des parties prenantes, tenue le 20 mars dernier dans la capitale ougandaise, Kampala, il a regretté qu'il n'y ait pas de données fiables desdites pathologies dans les pays d'Afrique subsaharienne, situant néanmoins, globalement, entre 20 et 30% de la population adulte souffrant d'hypertension artérielle, entre 4 et 6% pour le diabète sans compter que, presque dans chaque famille, il y a au moins une personne qui a déjà été touchée par le cancer. Organisée par le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis, la rencontre de Kampala, qui réunissait plus d'une centaine de participants venant d'horizons divers tels que la santé publique mondiale, les industries de la santé, les technologies numériques, la finance, les organisations non gouvernementales et les médias, portait sur l'amélioration du traitement et les soins des personnes atteintes de MNT en tant qu'étape clé vers la couverture sanitaire universelle en Afrique.

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Troisièmement, l'accès inéquitable aux vaccins contre la COVID-19 fera que l'Afrique restera à la traîne alors que d'autres profiteront de ses avantages. Indépendamment de la découverte rapide des vaccins, de nombreux pays à faible revenu ne devraient vacciner l'ensemble de leur population que d'ici 2024, soit trois fois le temps qu'il a fallu pour développer les vaccins. Alors que les pays à revenu élevé vaccinent des groupes tels que les enfants ne présentant pas de risque élevé de maladie grave ou de décès, certains pays à revenu faible ou intermédiaire manquant de capacité de production n'ont pas encore vacciné l'ensemble de leur personnel de santé. Covid-19: le Portugal, premier pays européen où BA.5 est majoritaire – Libération. Il convient de plaider en faveur des vaccins afin d'accroître le soutien aux pays à faible revenu pour qu'ils puissent vacciner leurs populations dans des délais plus courts. Possibilité de renforcer les systèmes de santé Une action conjointe visant à renforcer la préparation, à mettre en place des systèmes de santé plus résilients et à se prémunir contre les crises futures est particulièrement opportune, aujourd'hui plus que jamais, car la pandémie de COVID-19 met à nu les faiblesses et les lacunes des systèmes et services de santé en Afrique et dans d'autres pays du monde.

Selon le Dr Parfait Touré, dans la zone ouest et centre du continent où le programme Novartis Social Business (NSB) est implémenté depuis 2016, avec le Cameroun comme pionnier grâce à un accord de partenariat avec le ministère de la Santé publique, c'est aujourd'hui plus de 250. 000 personnes qui sont touchées par le concept en faveur des populations les plus pauvres, avec un peu plus de la moitié ayant bénéficié des traitements proposés. Phd santé publique afrique 2019. Proposant un coût d'environ 550 FCFA par mois, par traitement et par patient, NSB porte sur un total de 15 médicaments génériques, utilisés dans le traitement de certaines maladies cardiovasculaires, de l'hypertension artérielle, du diabète de type 2, certaines maladies respiratoires ainsi que le cancer du sein. Pour Novartis, il s'agit d'un modèle centré sur le patient plutôt que sur les vertus thérapeutiques, visant à aider au mieux les systèmes de santé surchargés et disposant de peu de ressources, comme c'est généralement le cas dans les pays à faibles revenus, afin de gérer le double fardeau des maladies infectieuses et des maladies non transmissibles.