Selon Franck Diongo, Kabila Est Derrière La Prise De Position D’alexis Thambwe Mwamba: “Un Complot Ourdi Contre L’etat De Droit ” | Actualite.Cd

« Il est vrai que Martin Fayulu a été, au début, à la Conférence nationale souveraine. Et après, il est parti dans ses affaires privées en dehors du pays… Il n'était pas dans le combat politique. C'est lors des élections de 2006 qu'il est rentré au pays pour être candidat indépendant aux législatives nationales. Et l'Ecidé, son parti, sera créé en 2011… Fayulu est revenu chez Tshisekedi à la naissance de la Dynamique Tshisekedi Président (Une plateforme électorale de soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi) au mois d'avril 2011. Et même en cette période-là, le suppléant de Martin Fayulu à l'Assemblée nationale, devenu député parce que Fayulu ayant opté pour l'Assemblée provinciale, était dans la Majorité de Kabila. Il figurait au sein de l'AFDC de Bahati, en son temps, membre de la mouvance Kabila… », a-t-il rappelé. Présentant ainsi ce qui apparait clairement comme le déboulonnement du système Kabila, Franck Diongo, dans la casquette de disciple d'Etienne Tshisekedi, estime que le président de la République Félix Tshisekedi s'est révélé comme grand stratège en renversant sans effusion de sang, ni chaos sécuritaire, toute l'emprise de son prédécesseur.

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Et Diongo de tonner: « nous continuerons ce combat jusqu'à la victoire finale. Nous allons barrer la route à tout projet qui va remettre en cause la démocratie, piétiner les élections transparentes et ou fouler aux pieds les libertés publiques ». D'un ton ferme, le leader du MLP rappelle qu'une telle aventure ne passera pas. Aux Congolais, il les appelle à ne pas accepter un schéma qui va compromettre les valeurs de la démocratie et d'un état de droit. Outré par le système Kabila actuel sans Kabila, il a dénoncé la corruption, le détournement de déniers publics et le conservatisme du pouvoir pour le pouvoir. « Jamais, je ne trahirai le pays pour l'argent et les postes politiques. Lumumba et Tshisekedi nous ont enseigné le sens du sacrifice. Sans sacrifices, il n'y aura pas de changement. Seule la lutte libère », explique Franck Diongo. D'après lui, le pays doit s'inscrire dans la logique d'organiser les élections différemment de régimes Mobutu et Kabila. « Un pouvoir organisateur neutre doit prendre les commandes de la centrale électorale.

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Selon Franck Diongo, Kabila est derrière la prise de position d'Alexis Thambwe Mwamba: "un complot ourdi contre l'Etat de droit " Franck Diongo a tenu un point de presse ce dimanche 12 avril pour réagir aux propos tenus par Alexis Thambwe Mwamba, président du sénat, reçu hier samedi au cours de l'émission Face à Face sur Top Congo FM. Selon Franck Diongo, le président du sénat a fait "une déclaration d'extrême gravité qui constitue une menace contre l'Etat de droit et la démocratie". Son point de presse avait pour objectif de "dénoncer un schéma de la liquidation du Congo" pour inviter le peuple congolais à "l'action et à la responsabilité pour défendre à la fois la démocratie, l'état de droit et l'intérêt général du peuple congolais". Selon lui, l'essentiel du message passé hier par le président du sénat se résume en " l'état d'urgence proclamé par le Chef de l'Etat est un état d'urgence de fait et non de droit, c'est-à-dire un état d'urgence illégal qui n'a pas de base juridique. Donc, les actes que le président pose ne peuvent pas conduire à des actes juridiques.

La théorie de la victimisation n'aura pas un espace dans ce débat. Il a agi comme ministre des finances. Il était devenu comme ordonnateur principal des dépenses publiques. Lorsque vous agissez comme comptable d'Etat, vous serez sanctionner comme un comptable d'Etat. Il s'est mis lui-même de cette situation. Pour le projet de 100 jours, c'est lui qui a organisé la procédure de passation des marchés. Nous avons le devoir de redevabilité. Aucun ministre ne peut répondre à la question sur les dépenses liées au programme de 100 jours », a t-il déclaré. Il a également encouragé Félix Tshisekedi à ne pas s'interférer dans la démarche de la justice. « Si Kabila qui était dictateur a laissé faire que son Dircab comparaisse à combien plus fort un président de la République issu du combat de démocratie. Au contraire, s'il empêche son Dircab de répondre, c'est lui qui paiera le pot cassé », a t-il dit. Lire aussi: RDC: « Vital Kamerhe est prêt à se donner à la justice pour l'éclaircissement des faits … mais il y a d'abord des préalables à remplir » porte-parole de l'UNC Le président de la République, Félix Tshisekedi, avait lancé le 2 mars 2019 le Programme d'urgence de 100 premiers jours de son mandat.