Batterie Des Roches

Ouvert toute l'année La défaite de 1870 entraîne la réalisation d'un système défensif de grande envergure conçu par le Général Séré de Rivières. Entre 1874 et 1885, 170 forts, 43 petits ouvrages et 250 batteries sont édifiées de la mer de Nord à la Méditerranée. La Batterie des Roches, altitude 614 mètres, est construite de mars 1877 à juin 1879 par 600 personnes. Elle constitue avec ses 3 batteries annexes une des pièces maîtresses du système défensif du Lomont. L'évolution rapide de l'armement rend vite obsolète ce type de fortification. Depuis 1977, la batterie est devenue propriété de la Ville de Pont-de-Roide Vermondans.

Battery Des Roches En

Chaque chambrée comprend trois créneaux de fusillade et trois petits créneaux de pied. Ce casernement, au demeurant très esthétique, est entouré par une gaine sanitaire large de 80 cm. La carcasse d'un ancien fourneau a été retirée d'un tas de gravats gisant dans la batterie, mais il est d'un modèle trop volumineux par rapport à l'effectif. Le site est désormais géré par l'association Limonest Patrimoine et renaît de ses cendres. Les murs ont été débarrassés de leurs tags, les maçonneries les plus fragiles reconstituées, la végétation contenue. Il s'agit là d'une initiative des plus louables car le casernement défensif est une réelle petite merveille [ 2]. Notes et références [ modifier | modifier le code] Voir aussi [ modifier | modifier le code] Bibliographie [ modifier | modifier le code] Articles connexes [ modifier | modifier le code] Ceintures de Lyon Liens externes [ modifier | modifier le code] Olivier Le Tinnier, « La batterie des Carrières », sur (consulté le 16 avril 2020). « Batterie des Carrières » [ archive du 14 mars 2016], sur (consulté le 16 avril 2020).

Batterie Des Roches Pont De Roide

Son armement est renforcé par une batterie d'artillerie annexe appelée fort de la pointe de Pont-de-Roide qui est placée légèrement en contrebas du fort des Roches à 540 mètres d'altitude. Le coût des travaux et du terrain est de 954 867 francs or. Le fort est constitué de plusieurs parties qui sont: entrée de la batterie casernement boulangerie magasin à poudre poste optique, qui assurait la communication avec le fort du Mont-Bart [ 1], [ 3]; caponnière double magasin sous roc Histoire Il constituait avec d'autres fort environnants le môle défensif du massif du Lomont, dont il était, en tenant compte de ses batteries annexes, une pièce essentielle [ 1]. L'effectif de la batterie des Roches était de 246 hommes (6 officiers, 16 sous-officiers, 224 soldats, une infirmerie pouvant recevoir 10 malades). Usages actuels Le site est désormais fréquenté par les promeneurs. À l'automne, la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) y organise une permanence bénévole de comptage des oiseaux migrateurs.

Le glacis à l'ouest est typique d'une fortification de montagne. Plusieurs particularités sont remarquables sur cet ouvrage militaire: l'entrée se fait par le nord, du côté de l'ennemi: elle est couverte par le fort du Mont-Verdun au nord-est, elle permet aussi de battre les voies d'accès bordant la batterie. Les traverses comportent deux casemates: une pour la protection du personnel et du matériel, l'autre plus petite servant de dépôt de munitions pour les plateformes de tir. La batterie tirait ses approvisionnements du fort: elle ne possédait pas de boulangerie, pas de magasin à poudre, pas de magasin à vivres; tout ceci était fourni par le fort du Mont Verdun. L'eau, contenue dans une petite citerne à l'intérieur de la batterie, était fournie par une corvée s'approvisionnant au puits agricole du château de la Barollière voisin. La caserne abritait les hommes dans deux chambrées de seize hommes, une de huit hommes et un petit local réservé au chef de la batterie. Ce-dernier disposait d'un poêle réservé à son usage personnel.