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Résumé du film En 1994, le ministre de la Défense François Léotard se prépare à donner une interview au journal de TF1. Déjà équipé de micro, il discute avec Etienne Mougeotte, vice-président de la chaîne, devant une caméra branchée. Et ce qu'ils se disent laisse paraître une étonnante familiarité. Le réalisateur Pierre Carles va chercher à comprendre pourquoi aucune chaîne n'a souhaité parler de cette connivence possible entre pouvoir et télévision. Il se filme donc interrogeant différentes personnalités du monde des médias qui semblent pour la plupart gênées par ce sujet. La suite sous cette publicité Casting principal L'avis de TéléLoisirs Même s'il est inégal et manque parfois de profondeur, ce documentaire culte et irrévérencieux, mérite le coup d'oeil. Programmes similaires Voir le programme Un berger et deux perchés à l'Elysée? Film documentaire On revient de loin Opération Correa Fin de concession Choron dernière Volem rien foutre al païs Attention danger travail La sociologie est un sport de combat La suite sous cette publicité

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Et là, soudainement, les choses prennent des proportions énormes. Car chacun se retrouve bien embarrassé. D'être dévoilé? De devoir juger un confrère? Ou tout simplement de devoir subir les méthodes qu'il fait d'ordinaire subir aux autres? Ce qui est certain, c'est que les masques tombent et que les journalistes apparaissent soudain dans toute la satisfaction du pouvoir qu'ils exercent et qu'ils veulent conserver. Conçue comme une comédie pleine de surprises et de rebondissements, peuplée de personnages hauts en couleurs, Pas vu pas pris est une plongée assez jubilatoire dans un univers qu'il nous semblait bien connaître et dont on découvre ici le vrai visage. Fiche technique Réalisation: Pierre Carles Image: Stéphane Bion, Pierre Bourgeois, Pierre Carles, Philippe Lespinasse, Eric Maisy, Igor Ochronowicz Montage: Gilles Bour, Fabrice Ferrari, Yves Froment, Bernard Sasia ©Photo de Pierre Carles par Choupas Cyrille

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Ce qu'en pense la communauté 88% 62 notes 11 veulent le voir Micro-critique star ( Lunard1): Lunard1 Sa note: " Excellent documentaire sur la connivence entre les médias et le pouvoir, Pierre Carles mériterait de passer à la télévision. " — Lunard1 2 mai 2016 Nicoskc " Reportage "animalier" sur le grand cirque politico-médiatique. Numéro d'illusion remarquable de la (dés)information. " — Nicoskc 4 novembre 2016 MaxiPatate " Légèrement redondant et répétitif, même si tous ces visages déconfits produisent une intense satisfaction, difficile de le nier. " — MaxiPatate 5 mars 2019

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Il y a, au musée d'Orsay à Paris, une série de têtes en terre cuite d'Honoré Daumier, représentant les parlementaires de son temps affublés de sobriquets comme « le fat », « le niais », « le sournois », « le gâteux », « le borné », etc... Sous quel nom Bernard Benyamin passera-t-il à la postérité? Car Pierre Carles partage avec Daumier la même allégresse dans le trait, la même violence dans la charge, la même ironie vengeresse. Au propre, comme au figuré, Pierre Carles se paye la tête de Charles Villeneuve, Bernard Benyamin, Jacques Chancel, Alain de Greef, Karl Zéro et quelques autres terres cuites. Et c'est un plaisir sans cesse renouvelé d'assister à la découverte des images interdites. Une découverte qui apparaît soudain d'une obscénité inouïe: la vérité toute nue sortant du puits.

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À propos de Pas vu pas pris A l'origine, il y a une séquence piratée où, sur un bord de mer, on peut voir François Léotard (de dos) et Etienne Mougeotte s'entretenir en toute liberté. Les deux hommes ignorent qu'ils sont filmés, ils se tutoient dans une amicale complicité: Mougeotte fait énergiquement son travail de lobbyiste pour le compte de TF1 auprès du ministre qui l'écoute d'une oreille distraite. Le Canard Enchaîné publia le décryptage de ce dialogue et cela provoqua un petit scandale: les âmes vertueuses de la presse s'indignèrent en chœur d'une collusion si manifeste entre un élu et l'un des patrons d'une grande chaîne de télévision. Ce pauvre secret de polichinelle ne fit pas long feu: l'indignation n'excède jamais plus de vingt-quatre heures... _ C'est alors que Pierre Carles eut l'idée de soumettre cette séquence piratée aux différents responsables de l'information des chaînes publiques et privées en leur demandant s'il était concevable ou non de diffuser un tel document. Pas vu pas pris est le journal de son enquête... _ La réaction la plus extraordinaire est celle de Bernard Benyamin qui, repoussant le moniteur vidéo regarde tout de même les images avant de se lancer dans une tirade outragée sur la déontologie journalistique, l'interdiction d'utiliser des images piratées, des caméras cachées... Pierre Carles, rendant coups pour coups, nous le montre alors dans le cadre d'Envoyé Spécial, se vantant d'employer tous les moyens qu'il vient de condamner avec tant de fermeté.

Cette conversation montre clairement leur amicale complicité. La transmission de cette vidéo – jamais diffusée par TF1 – est piratée. Cette vidéo est alors revendue illégalement et Le Canard enchaîné et Entrevue en publient des extraits. C'est en décembre 1994 que la vidéo tombe dans les mains de Pierre Carles. Un mois plus tard, Canal+ lui commande un reportage sur la relation entre la télé, le pouvoir et la morale. Il accepte et se met au travail en prenant cette vidéo comme point de départ. Il en résulte un montage de 13 minutes intitulé « Pas vu à la télé ». Mais sur décision d'Alain de Greef, ce reportage n'est pas diffusé. Pas vu pas pris retrace, entre autres, l'histoire de ce reportage et de ses premières diffusions (dans des festivals et à la télévision belge). Polémique Hector Obalk, critique et historien d'art qui a contribué au film notamment dans la réalisation de quelques interviews (Charles Villeneuve et Bernard Benyamin), a attaqué Pierre Carles dans la presse à la sortie du film en disant que ce dernier était malhonnête, qu'il n'avait pas tout montré et l'a accusé de « caresser le gauchiste modéré lecteur des Inrockuptibles dans le sens du poil ».